Mardi 22 juin, Myriam et Stéphanie de la Pastorale, se sont rendues au Musée de l’Archerie et du Valois de Crépy-en-Valois pour assister à un atelier, dans le cadre de l’exposition « L’habit fait-il le moine ? »
Objectif : apprendre à connaître, reconnaître, inventorier et préserver les objets de la paramentique et de la liturgie. La paramentique est l’art du parement liturgique sur lequel le Père Thomas Chapuis, responsable de la Commission diocésaine d’art sacré, s’est exprimé. Cet héritage méconnu et parfois négligé de notre patrimoine est en péril et il s’agit selon lui de « se réapproprier le sens pour mieux conserver l’objet ». A l’origine, la penula est la tunique d’origine profane, à la source de toutes les chasubles. Puis, au fil de l’histoire, ce vêtement va s’orner petit à petit, selon diverses influences, et va acquérir sa charge symbolique. Marie-Bénedicte Astier, Conservatrice des Antiquités et Objets d’art de l’Oise a ensuite donné de judicieux conseils pour conserver, inventorier, ranger ou exposer ces objets. Myriam et Stéphanie vont désormais se lancer dans l’inventaire des réserves de notre chapelle, avec l’aide du Père Chapuis, lui-même ancien élève de Saint-Vincent, qui a accepté de nous faire une petite visite en juillet. Mais la Conservatrice, comme le prêtre, étaient d’accord : « Le meilleur moyen de conserver est d’utiliser les ornements pour les faire admirer, les aimer, les aérer aussi« . C’est ce paradoxe entre conserver et montrer qui est aussi un défi passionnant pour nos établissements chargés d’Histoire ! Une aventure à suivre bien sûr…
Côté Saint-Vincent 